LES VELAZQUEZ :
Que cherche un auteur qui publie un texte ?
Que cherche un auteur qui publie un texte ? Voilà la question posée par Paumadou dans un de ses récents articles.
Question très pertinente que je n’ai jamais vraiment pris le temps de me poser. Pourtant, cela fait quelques années que je désire publier mes textes. Pour ceux qui viennent à l’instant d’atterrir sur ce blog, j’ai publié les trois premiers épisodes de ma saga numérique nommée Les Velázquez depuis le 01/08/2013.
Pour être honnête, je me suis prise au jeu de la publication.
Non, je n’ai pas commencé à me balader en rue avec des lunettes de soleil en fuyant des paparazzis imaginaires, je vous rassure. Mais j’ai bien aimé partager mes textes. Car avant tout, avant les ventes, la fortune, l’amour, la gloire et la beauté (… euh non, ça c’est une série), il y a le partage. Faire part aux autres de quelque chose qu’on a créé, inventé de toutes pièces.
Après le partage, il y a bien sûr les ventes, les classements, le nombre de téléchargements, les statistiques et tout le reste.
Je ne vais pas vous mentir, on est heureux quand on vend. Je dis « On » car je pense parler au nom de tous les écrivains en disant qu’on aime vendre et on aime que son roman ait du succès plutôt que de ne vendre aucun exemplaire et de finir comme une auteur misérable à haïr le monde qui ne reconnait pas notre talent. Je suis comme Paumadou, la fortune, je ne cours pas après.
J’écris et j’aimerais que mon roman soit connu (à son échelle), qu’il ait son petit succès (ce que je pense sincèrement que « Les Velázquez » a largement eu).
Néanmoins, il y a une grande nuance à faire. A choisir entre vendre mon bouquin et être lue, je choisis sans hésiter d’être lue !
Tout d’abord, je n’ai pas besoin de vendre mon roman pour vivre.
Ensuite, écrire est un plaisir et ne fait donc pas partie de mes sources de revenus.
Enfin, je cherche surtout et avant tout à obtenir l’avis de lecteurs car j’aime partager mes textes et suis perpétuellement en phase d’apprentissage (je cherche à m’améliorer et à progresser continuellement).
J’aime avoir le ressenti de mes lecteurs.
Chaque fois que je reçois un commentaire positif, c’est la fiesta à la maison. Je ne cesse de le relire en boucle et me met à « rapper » ledit commentaire (oui, je confirme, c’est folklorique). Quand il s’agit d’un négatif, je le médite et en discute souvent avec mon mari afin d’en tirer certaines conclusions. J’ai eu la chance de n’obtenir aucun commentaire blessant, mais si c’était le cas, honnêtement, les commentaires caca-prout du genre « c’est à chier ton truc trop nul qui sent la prout et le caca-boudin », ça rentreraient dans une oreille et sortiraient par l’autre.
Je suis aux anges quand je reçois un mail ou un message privé me disant : « Je viens de terminer le troisième épisode. Je suis tombée follement amoureuse de Rico, à quand la suite ? » ou encore « Est-ce que Marie va botter les fesses de Gina dans le prochain épisode ? ».
Honnêtement, ça, ça n’a pas de prix (et je le dis, même si ça sonne gnangnan).
Après tout ça, il faut passer au suivant et ça, c’est toujours le plus facile quand on est quelqu’un qui, comme moi, ne sait pas mettre son cerveau en pause (et oui, je n’étais pas vendue avec cette option. L’option « muet » non plus d’ailleurs, pauvre mari…^^).
Evidemment, il y a les désirs secrets et inavoués, les rêves farfelus auxquels on a dû mal à renoncer dans un coin de son cerveau (car non, les lecteurs ne vont pas parler des Velázquez pendant les dix prochaines années).
Et même si ce serait vraiment funky, non, JKRowling ne viendra pas frapper à ma porte (parce qu’elle ne connait pas mon adresse, qu’elle devrait passer au-dessus d’une barrière électrique d’1m80 après avoir été accueillie par les deux beaucerons de mon voisin, dois-je vraiment continuer ?) pour me dire à quel point elle a adoré les romans (qui sont toujours dans mes tiroirs et que personne n’a encore jamais lus).
Attention, ne vous méprenez pas. Moi, je dis que c’est bien de rêver, cependant il faut avoir des objectifs réalistes pour ne pas tomber de haut.
Je pense surtout que chaque auteur devrait se poser cette question avant de publier un texte.
Pourquoi ai-je vraiment envie de publier mon roman ? Qu’est-ce que j’espère obtenir de cette publication ?
Si c’est la gloire, l’amour et la beauté, croyez-moi Victor Newman et Madame Chancelor (personnages des feux de l'amour dont les cousins germains jouent dans Amour, gloire et beauté) auront toujours bien plus de classe que nous (Oui, moi aussi, j’ai une mamy qui a vu les 678059253 épisodes de la série... ).
Dans mon cas, c’est le partage avec les lecteurs. (Merci à tous au passage ! )
Je vous dis à très vite pour d’autres articles sur ce blog. D’ici-là, publiez et partagez de nombreux textes, mais surtout écrivez bien !!!
Aspi Deth
Découvrez mon roman numérique :
Les Velázquez disponible sur Kindle à 0,89€.
Episode #1 : Une envie de téquila.
Episode #2 : Jouer avec le feu.
Episode #3: Les liens du sang.
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