Bonjour, Je vous retrouve pour un nouvel article sur le blog. Aujourd'hui, je réponds à une question que l'on me pose constamment. "Vends-tu mieux en numérique ou en papier ?"
Pour y répondre, je dois vous rappeler qu'il n'y a pas de généralités.
Chaque auteur est différent et tous les romans le sont également. Etant donné qu'il n'y a pas de règles universelles, je vais vous parler de mon cas bien précis.
Comme vous le savez, certains auteurs vendent très bien leurs romans en version papier. D'autres vendent davantage en numérique... Il n'y a pas de règle mais me concernant, cela s'est fait progressivement. Pour rappel, j'ai commencé à publier mes romans en août 2013 uniquement en version numérique.
Ce n'est qu'en octobre 2014 que j'ai publié en format papier le premier volet de la saga "Les Velázquez". Au départ, j'ai eu l'énorme chance que mes romans aient été accueillis avec enthousiasme par de nombreux lecteurs. En 2013, j'ai donc très bien vendu mes livres en version numérique.
Il est difficile pour moi de deviner pourquoi mes œuvres ont plu, mais il est évident que le fait d'avoir été très présente sur les réseaux sociaux m'a énormément aidé depuis le début.
L'année 2014 était divisée en deux parties. La première comprenant de janvier à septembre et la seconde débutant en octobre (début de la période de publication papier). Hormis un mois de janvier exceptionnel au niveau des ventes numériques, la première partie de l'année 2014 était plus calme.
Des ventes constantes, mais moins importantes qu'en 2013.
La seconde partie était meilleure concernant les ventes numériques alors que la publication en version papier mettait plus de temps à se lancer. En effet, cela prend du temps de promouvoir des romans papiers (et la promotion est très différente de celle du numérique).
Outre les dépôts-vente à mettre en place, il faut participer à des salons littéraires et petit à petit, se "faire un nom".
J'avoue avoir été un peu perplexe entre la différence du nombre de ventes en version numérique et en version papier, mais cela demande énormément de temps et de constance pour se faire connaître.
L'année 2015 s'est montrée bien plus fructueuse au niveau des revenus générés à la fois par les ventes en version papier tout comme en epub. En 2015, j'ai pu constater les bénéfices apportés par :
- le fait d'avoir une saga complète et donc terminée disponible à la vente (Les Velázquez)
- le fait de proposer le premier volet d'une nouvelle saga qui attirait à la fois un nouveau public, mais aussi les lecteurs qui avaient apprécié ma romance mafieuse.
Au cours de cette nouvelle année, les ventes en version papier se sont multipliées grâce aux nombreux lecteurs qui sont venus me rencontrer lors des salons littéraires et surtout grâce aux ventes effectuées directement via mon blog/messages privés/mails.
L'année 2016 est et reste actuellement ma meilleure année que ce soit concernant la vente d'exemplaires "papier" et numériques.
Outre le succès inespéré rencontré par "Rebels", les ventes des "Velázquez" ont dépassé toutes mes espérances et ont été plus importantes que toutes les précédentes réunies.
Au final, le numérique l'emporte haut la main (car j'ai vendu sept fois plus de romans que les années précédentes) !
Si je vous fais part de tout ceci, c'est afin de répondre à la question posée, mais également parce que je voudrais remotiver certains jeunes auteurs qui sont parfois découragés en voyant le nombre de leurs ventes stagner. Cela prend du temps de se faire connaître, mais également de la constance concernant la publication de ses ouvrages.
Sur ce, je vous souhaite à tous une année 2017 fructueuse même si cela est loin d'être le plus important.
Aspi
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